Bamako


Quatre centres de formation et une maison pour les "aides ménagères"


page17-1004-full
Depuis la sécheresse des années 70, de nombreuses filles (9 à 16 ans) viennent "tenter leur chance" à Bamako. Ce sont elles que les médias appellent communément "les petites bonnes" mais que nous préférons appeler "aides ménagères". Leurs conditions de vie sont très difficiles : elles assurent l’essentiel des tâches ménagères de la famille qui les héberge, ne connaissent ni week-end, ni vacances et, bien entendu, ne sont pas scolarisées. Leur "salaire" moyen est de 10 € par mois, sans aucune protection sociale. Elles sont aujourd’hui plus de 100 000 dispersées dans les familles de Bamako.

Soli-Mali a créé à leur attention des centres ouverts tous les soirs, à partir de 20 heures. Ces lieux dispensent une formation en alphabétisation, couture, teinture ou savonnerie, et accueillent ces jeunes filles plutôt que de les laisser traîner dans les rues de Bamako la nuit… L’ensemble est animé par une responsable Malienne qui encadre plusieurs formatrices et joue également le rôle d’assistante sociale.

En parallèle, notre association a construit une maison à Bamako qui sert de centre stratégique à notre action dans la capitale Malienne et est utilisée également comme centre d’accueil, de formation et d’hébergement temporaire pour les filles en grande difficulté.